Une nouvelle nouvelle.

Depuis le temps que je l'avais promise à Romain. Mais j'en suis pas satisfait. J'la poste quand même, sinon, je me connais, je la mettrai pas :p

Citation :

La brume tardait à se lever. Un peu plus chaque jour. Comme si le ciel lui-même cherchait à retarder l’inéluctable échéance d’un jour nouveau, pour sûr plus sombre que le précédent. À travers les fissures de la triste porte de bois, constituée d’une planche qui semblait plus vieille encore que la montagne elle-même, les premiers rayons du froid soleil hivernal semblaient s’être enfin décidés à percer.

Un œil, puis les deux. Le Capitaine devait se sortir de sa torpeur. Un nouveau jour de plus. Ou alors un de moins avant la fin. Après tout, il s’en moquait. L’issue, il la connaissait. Comme tous ceux qui restaient encore là. Simples soldats ou gradés, ils n’étaient finalement que de simples mortels qui attendaient le moment crucial, celui où ils leur faudra se montrer brave.

De l’autre côté de la pièce où sommeillaient encore une dizaine de guerriers, le capitaine Imrik était déjà debout. Adossé au mur, il étirait une nouvelle corde à son arc, et affûtait ses dernières flèches. Sans doute voulait-il être présentable lorsqu’il serait en face d’Odin. Heimdall esquissa alors un sourire ; les Elfes ne croyaient pas en ces entités païennes.

Cela faisait maintenant plus de trois semaines que les capitaines Heimdall et Imrik avaient été dépêchés à Dun Baldar par l’Impératrice Shakila de la Praetoria, pour venir en aide à son vieil ami, le Général Vandar. Ce n’était que peine perdue. Les forces de l’Alliance n’avaient fait que reculer.
Et à cette heure matinale, il ne restait qu’une poignée d’hommes de la Praetoria et la garde rapprochée de Vandar. Le pont au-dessus de la vallée laissait voir l’étendue de la retraite des Foudrepiques dans la région. Et la Horde qui avancait petit à petit vers une domination totale de la région. Un coup dur pour l’Alliance, à coup sûr. Mais le capitaine Heimdall s’en moquait à cet instant précis. Car ce qui importe à un homme dans ce genre de situations, dans ces instants là, c’est d’avoir la fin qu’il a toujours voulu. Et pour Heimdall, c’était lame au poing. Une mort comme les hommes de son peuple lui avaient appris à embrasser comme sienne.

La matinée était déjà bien avancée lorsque le son de la corne retentit au fond de la vallée. Comme chaque jours depuis qu’ils sont arrivés, la Horde attaquerait. Et ce pont était le dernier lien entre l’Alliance et la Vallée d’Alterac, le dernier rempart entre la Horde et ce territoire qui lui tendait les bras.
Mais déjà les forces de la Praetoria étaient là. Boucliers polis, lames scintillantes, armures éclatantes. Ce soir, ils dîneraient au palais de Valhalla. En tête de la cohorte, Heimdall, le guerrier du Nord, et à ses côtés, Imrik, élite des archers du Royaume de Darnassus.

Au signal, tous s’élancèrent vers leur gloire, celle qui sera chantée comme leur ultime sacrifice à l’espoir de l’Alliance.

La suite ! La suite !

WooooooW j'aime trop, t'es super doué pour ça !!! continue ! le meilleur moment arrive

Voilà un écrivain en herbe! Deux mots : LA SUIIIIIIITE !!!!

Superbe ! Une suiteeeeeeeeeeuuhhh !!! On dirait les Chroniques/Légende des Ravens version Praetoria !